Rue des Sables 33-35
1000 Bruxelles
Le projet Petit Cube Canari, qui a rencontré un franc succès, est maintenant terminé, et en juillet 2023, une collaboration structurelle avec le Centre Belge de la Bande Dessinée verra le jour et le musée deviendra la « Huis Marc Sleen », « Maison Marc Sleen », « Marc Sleen House ». Pendant cette transformation, la visite du musée n’est pas possible.
Le dessinateur belge Marc Sleen (1922-2016) figure au Guinness Book des records comme étant le plus productif au monde. Ses BD couvriraient l’équivalent de 45 terrains de football en enfilade, soit 18 fois la tour Eiffel. Marc Sleen a réalisé sa première bande dessinée à vingt-deux ans et a continué jusqu’à son quatre-vingtième anniversaire.
Sa principale création est Néron, un Flamand ordinaire, qui a vécu pas moins de 217 aventures entouré de comparses hauts en couleur. Néron était très populaire, auprès des petits comme des grands. Quand Marc a changé de groupe de presse, quelque 30.000 lecteurs lui ont emboîté le pas.
Les souverains belges de l’après-guerre ont d’ailleurs appris le néerlandais en lisant la version originale en néerlandais, Nero. C’est d’ailleurs le roi Albert II en personne qui a inauguré le musée Marc Sleen et élevé le dessinateur au rang de chevalier.
Découvrez ici comment Nero brillera bientôt sur les passeports de voyage belges.
Le projet Petit Cube Canari, qui a rencontré un franc succès, est maintenant terminé, et en juillet 2023, une collaboration structurelle avec le Centre Belge de la Bande Dessinée verra le jour et le musée deviendra la « Huis Marc Sleen », « Maison Marc Sleen », « Marc Sleen House ».
La salle des guichets sera réaménagée en ateliers pour les jeunes. En été, des camps de création de BD seront organisés pour les enfants et à partir de septembre, l’espace se transformera en un atelier permanent pour les auteurs de bandes dessinées, une résidence qui accueillera également des auteurs internationaux. La sélection se déroulera via un appel international, qui viendra asseoir la position de Bruxelles en tant que capitale de la bande dessinée.
« De schat van Hoeilaart » (littéralement « Le trésor de Hoeilaart »), l’ancien atelier de Marc Sleen, sera préservé dans la cave du musée. Il pourra être visité sous l’accompagnement d’un guide et dans le cadre d’événements spéciaux.
En 2022, cela fait 100 ans que Marc Sleen est né, et 75 ans que sa bande dessinée la plus célèbre, Nero, est parue. À l’occasion de ce jubilé, la Fondation Marc Sleen confronte l’œuvre postcoloniale de Marc Sleen aux bandes dessinées conscientes de soi de neuf dessinateurs noirs du continent africain et de la diaspora vivant en Europe : Al’Mata – Barly Baruti – Didier Kassaï – Fifi Mukuna – Gilson Kitoko – Jeanpy Lupapa – Judith Kaluaji – Santa Kakese – Thembo Kash.
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Le Petit Cube Canari est un concours destiné aux jeunes diplômés des écoles d’art. Ceux-ci peuvent soumettre leur TFE pour tenter de remporter un prix en espèces, un cube de cristal et une résidence d’artiste rémunérée au musée Marc Sleen.
Composé de Kim Duchateau, dessinateur de BD, Zidrou, scénariste, Catharina Kochuyt, présidente de la Fondation Marc Sleen et Johan Stuyck, coordinateur du Petit Cube Canari, le jury a sélectionné cinq finalistes, parmi lesquels figure le lauréat du trophée Petit Cube Canari 2021. Des éléments de leurs travaux figureront dans le livre éponyme et seront à découvrir dans le cadre d’une exposition temporaire au musée. La lauréate 2021 est Anneka Robeyns.
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Dans de nombreux récits – qu’il s’agisse de films, de romans ou de bandes dessinées –, la ville sert de simple toile de fond au déroulement de l’action. Mais il lui arrive d’aller au-delà de son rôle statique pour prendre une dimension quasi humaine. Le centre-ville est son cœur. Le réseau des rues et ruelles, son système circulatoire. Ses voitures et ses trams, le sang qui coule dans ses veines ou le caillot qui provoquera l’infarctus. Les habitants sont autant de cellules sanguines qui, emportées par le flux, se croisent, se rencontrent et vivent leur lot d’aventures, de conflits mais aussi de passions.
Quand la ville se laisse identifier au premier regard, nous imaginons déjà la direction que prendra le récit. À Londres, le brouillard dissimule très opportunément les crimes. New York est une ville suffisamment dense et grande pour s’y perdre dans l’anonymat ou s’y retrouver. Paris évoque invariablement le romantisme…
C’est avec plaisir que nous vous invitons, au départ de Bruxelles, à une balade-découverte des villes du monde telles que douze auteurs les ont dépeintes dans leurs albums, chacun à leur manière. Des villes avec lesquelles ils entretiennent un lien privilégié. Des villes qu’ils aiment, aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain. Des villes où ils vivent ou qu’ils ne peuvent s’empêcher de retrouver. Amours de jeunesse ou maîtresses exigeantes. Exotiques et insaisissables, ou familières et prévisibles. Ou peut-être un peu de tout à la fois…
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En 2018, Alec Severin a réalisé une version rétro de Spirou et Fantasio : quatre aventures dans le style des grands maîtres Jijé et André Franquin. Severin, qui a quitté l’école à l’âge de seize ans pour devenir dessinateur de bandes dessinées, a récolté les éloges avec ses BD Lisette et Harry. Mais l’année 2018 a aussi été mémorable pour une autre raison : du 17 novembre 2018 à la crise du coronavirus de mars 2020, Severin a travaillé comme réceptionniste au musée Marc Sleen. Pas n’importe quel réceptionniste, mais un « artiste résident » que le public pouvait voir à l’œuvre. Severin a pris soin des personnages de Marc Sleen et a rendu hommage à Néron avec son style emblématique. Le résultat est un florilège bigarré de dessins, d’esquisses et d’interprétations dont vous pourrez voir une sélection dans cette exposition, aux côtés d’œuvres du grand maître Marc Sleen.
En savoir plusVous pourrez visiter l’endroit où Néron et ses amis ont vu le jour. À l’occasion du 70e anniversaire de Néron, l’atelier du chevalier défunt Marc Sleen a été reconstruit dans le musée qui lui est consacré. Marc Sleen passait 12 heures par jour dans son atelier, généralement aussi les week-ends. Pendant des décennies, il ne s’est pas seulement consacré aux histoires de Néron. Il lui est arrivé de travailler sur 9 séries à la fois. Son atelier surplombait la forêt de Soignes et la bonne luminosité était la condition idéale pour créer. L’ensemble a été reproduit tel quel. Tous les objets et les livres de documentation sont au même endroit que lorsque l’atelier se situait encore dans la maison de Marc Sleen à Hoeilaart. C’est comme si le grand maître pouvait entrer à tout moment et reprendre sa place à sa planche à dessin.
La Fondation Marc Sleen a vu le jour lors de la création du Musée Marc Sleen. Elle gère le musée et l’héritage artistique du dessinateur. Sa mission est de faire connaître son œuvre et de le rendre accessible au grand public. La Fondation Marc Sleen entretient, publie des textes et recherches, conserve et restaure les dessins, organise des expositions et gère le musée, où l’œuvre du dessinateur est présenté en parallèle de celle de la nouvelle génération de dessinateurs de bandes dessinées qui suivent ses traces.
En 1905, l’architecte Richard Pringiers (1869-1937) conçoit l’immeuble à la rue des Sables à Bruxelles, où le journal Le Peuple prendra très vite ses quartiers. En 1931, le bâtiment est rénové par les architectes Fernand et Maxime Brunfaut. A partir de 1947, Marc Sleen rejoint la rue des Sables et dessine pour le journal De Nieuwe Gids et plusieurs magazines. En 1989, le Centre belge de la bande dessinée ouvre en face. En juin 2009, à l’initiative de la Région de Bruxelles-Capitale, le Musée Marc Sleen est inauguré dans les anciens bâtiments du Peuple.
